4 juillet 2024
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David Vasse, « Écrit dans les coins pour liaisons secrètes : se passer le (petit) mot dans les films de François Truffaut », Recherches & travaux, ID : 10.4000/11xzp
Toute fiction truffaldienne met en scène une logique de compromission entre la visibilité de la norme et la pression des attractions clandestines. Trouvant probablement son origine dans ses longues heures de lecture à l’écart des adultes, la relation du cinéma de Truffaut à la lettre se caractérise par une ponctualité de l’écrit en filigrane de l’histoire principale, jusqu’à devenir le paraphe d’un destin fatidique. Ainsi trouve-t-on fréquemment dans ses films l’interaction de la valeur contrebandière de l’écrit et du développement d’une liaison secrète. Le texte développe cette réflexion à propos de La Peau douce (1964), Domicile conjugal (1970) et La Femme d’à côté (1981).