Écrit dans les coins pour liaisons secrètes : se passer le (petit) mot dans les films de François Truffaut

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4 juillet 2024

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Toute fiction truffaldienne met en scène une logique de compromission entre la visibilité de la norme et la pression des attractions clandestines. Trouvant probablement son origine dans ses longues heures de lecture à l’écart des adultes, la relation du cinéma de Truffaut à la lettre se caractérise par une ponctualité de l’écrit en filigrane de l’histoire principale, jusqu’à devenir le paraphe d’un destin fatidique. Ainsi trouve-t-on fréquemment dans ses films l’interaction de la valeur contrebandière de l’écrit et du développement d’une liaison secrète. Le texte développe cette réflexion à propos de La Peau douce (1964), Domicile conjugal (1970) et La Femme d’à côté (1981).

All Truffaldian fiction stages a logic of compromise between the visibility of the norm and the pressure of clandestine attractions. The relationship between Truffaut's cinema and the letter, which probably originated in his long hours of reading away from adults, is characterized by the punctuality of the written word as a filigree of the main story, to the point of becoming the initials of a fateful destiny. In his films, the smuggled value of the written word frequently interacts with the development of a secret affair. The text develops this reflection in relation to La Peau douce (1964), Domicile conjugal (1970) and La Femme d'à côté (1981).

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