Olympic Cultures in Mexico City

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5 juillet 2024

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Elías J.Axel, « Olympic Cultures in Mexico City », Revue d'histoire culturelle, ID : 10.4000/11yd3


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Lorsqu’il s’agit de retracer les origines du mouvement olympique moderne, la plupart des ouvrages privilégient les mesures prises par les membres du Congrès olympique de 1894. Néanmoins, des chercheurs, notamment mexicains, ont soutenu que le sport et les activités physiques répondent à diverses influences et généalogies, et n’ont pas une origine unique. La recherche sur le sport gagne à mieux connaître les idées et les pratiques locales qui ont façonné l’olympisme et vice versa. Dans cet article, je fais l’hypothèse que même si le gouvernement mexicain a cherché à se conformer aux règlements du Comité international olympique (CIO) tout au long du XXe siècle, les conditions d’intégration au mouvement olympique ont une histoire plus longue et plus complexe. J’utilise la littérature secondaire pour décentrer l’olympisme européen et montrer que les gouvernements mexicains ont utilisé les politiques publiques et la création d’infrastructures urbaines liées aux activités physiques comme des formes d’hygiénisme, puis comme un moyen de montrer les progrès économiques du pays. Ces mesures ont permis à la ville de Mexico de satisfaire aux exigences du CIO et d’être choisie pour accueillir les Jeux olympiques de 1968. Parallèlement, elles ont contribué à la centralisation et à la mondialisation du mouvement olympique autour du CIO.

When tracing the origins of the modern Olympic movement, most literature has privileged the actions taken by the members of the 1894 Congress. Nonetheless, Mexican scholars have argued that sport and physical activities respond to diverse influences and genealogies, and do not have one single origin. Sport studies benefit from acknowledging the local ideas and practices that shaped Olympism and vice versa. In this article, I claim that even though the Mexican government sought to comply with the regulations of the International Olympic Committee (IOC) throughout the twentieth century, the conditions to integrate to the Olympic movement had a longer and more complex history. In this article, I use secondary literature to decentre European Olympism and argue that Mexican governments used public policies and the creation of urban infrastructure regarding physical activities as hygienic forms of public policy and then as a form of showing proximity to stronger economies. These independent measures contributed to Mexico City fulfilling IOC requirements and this allowed Mexico City to be elected as the host of the 1968 Olympics. In parallel, this contributed to IOC’s centralisation and globalisation of the Olympic movement.

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