8 juillet 2024
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Barbara T. Cooper, « Effets de nuit : les débuts chargés de mystère dans quelques pièces de Dumas », Elseneur, ID : 10.4000/11z0n
Cet article cherche à définir et élucider les conséquences qui résultent du choix de Dumas de faire commencer l’action de quelques-uns de ses drames la nuit. Espace-temps chargé d’ombre, prégnant d’avenir et de mystère, la nuit va-t-elle protéger l’individu du regard d’autrui et des conventions sociales ou l’exposer aux contraintes politiques et autres forces obscures et inquiétantes qui pèsent sur une personne ou une collectivité ? Crépusculaires ou nocturnes, les ténèbres permettront-elles à l’ambition et la vengeance de s’exercer sous un masque ou un faux nom, ou à l’amour de chercher une aide à la réalisation de ses vœux les plus secrets ? Pour répondre à ces questions nous examinerons six pièces de Dumas : Henri III et sa cour, Richard Darlington, La Tour de Nesle, La Vénitienne, Caligula et Lorenzino.