Les priapolithes et hysterapetrae de Pierre Borel

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10 juillet 2024

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Jean-Pierre Cavaillé, « Les priapolithes et hysterapetrae de Pierre Borel », Techniques & culture, ID : 10.4000/11zro


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Pierre Borel, collectionneur, savant et polygraphe du xvii e siècle, décrit dans ses Antiquités de Castres des pierres très remarquables à ses yeux du fait de leur forme phallique. Il les baptise « priapolithes » et s’interroge sur leur engendrement et sur leurs éventuelles vertus médicinales, voire aphrodisiaques. Mais ces pierres apportent surtout pour lui une preuve, parmi tant d’autres, de la vie des pierres, théorie ancienne mise en cause par la jeune science mécaniste. L’article l’accompagne dans sa réflexion et montre comment, jusqu’au xix e siècle, les priapolithes qui enrichissent les collections des naturalistes sont des objets privilégiés pour spéculer sur la signification – s’il en est une au-delà des « jeux de la nature » – des ressemblances entre certaines pierres et les organes du corps humain, du phénomène même de similitude que l’œil humain rencontre partout dans la nature.

Pierre Borel, collector, scholar and polygrapher of the 17th century describes in his Antiquités de Castres some very remarkable stones in his eyes because of their phallic shape. He baptizes them “priapolithes” and wonders about their generation and their possible medicinal, even aphrodisiac virtues. But these stones above all provide him with a proof, among many others, of the life of stones, an ancient theory called into question by the young mechanistic science. This paper accompanies him in his reflection, and shows how, until the 19th century, the priapolithes which enrich the collections of naturalists are privileged objects for speculating on the meaning –if there is one beyond the pure “games of nature”– of the resemblances between certain stones and the organs of the human body and, more generally, of the very phenomenon of similarity which the human eye encounters everywhere in the nature.

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