11 juillet 2024
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Alain Kersuzan, « La couverture des toits des châteaux savoyards aux xiiie et xive siècles : un patchwork de matériaux », Archéologie médiévale, ID : 10.4000/1204c
Les comptes de châtellenies et de péages du comté de Savoie et dans une moindre mesure ceux du Dauphiné regorgent, pour les xiiie et xive s., d’une foule d’informations relatives aux réparations et renouvellements des couvertures des édifices castraux. Ils donnent avec précision les périodes et les causes (intempéries, vétusté, incendies) des destructions ainsi que les mises en œuvre des restaurations, en détaillant les matériaux, leur origine, les procédés artisanaux, les hommes et les coûts. Mais jamais ils ne n’offrent d’images précises, détaillées et techniques des différents éléments de couverture. A contrario, l’archéologie du bâti fournit ces informations et permet souvent d’établir une typologie des tuiles voire des bardeaux et des lauzes et parfois de leur pose lorsqu’il en est resté en place. Les deux disciplines sont donc inéluctablement complémentaires, l’une fournissant les matériaux, leur forme et par elle les techniques, l’autre les dates, les causes, le nombre et les moyens humains et financiers auxquels s’ajoutent les termes techniques et professionnels utilisés à l’époque.