Faire jardiner la rue pour en faire un jardin ? Le projet de la rue Kléber à Bordeaux à l’épreuve des pratiques et des représentations habitantes (2011-2016)

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12 juillet 2024

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Aurélien Ramos, « Faire jardiner la rue pour en faire un jardin ? Le projet de la rue Kléber à Bordeaux à l’épreuve des pratiques et des représentations habitantes (2011-2016) », Développement durable et territoires, ID : 10.4000/120cq


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À partir du projet d’aménagement d’une rue-jardin conçu et mis en œuvre par la Ville de Bordeaux en 2011, cet article s’intéresse à la manière dont le jardin est utilisé par la municipalité comme levier pour modifier le regard des citadins sur leur rue, mais également leurs pratiques dans l’espace public. En analysant les formes d’interactions entre les habitants et leur rue, entre les habitants-jardiniers et les végétaux cultivés et entre les habitants eux-mêmes, nous montrons le décalage entre les ambitions municipales et la manière dont les habitants se saisissent de la requalification de la rue en rue-jardin. Si la végétation introduite dans la rue constitue un vecteur de transformation des pratiques et des interactions sociales des habitants, le projet de rue-jardin échoue à faire naître une dynamique collective autour des pratiques de jardinage de la rue, mais permet toutefois à des pratiques jardinières individuelles de coexister et de contribuer de manière dispersée à la fabrication du paysage de la rue.

Drawing on a project of a garden-street designed and implemented by the City of Bordeaux in 2011, this article focuses on how garden is used by the municipality as a tool to modify the way how citizens use and see urban public spaces. Through the analysis of the interactions forms between the citizens and their street, the gardeners-citizens and the cultivated plants and between the citizens themselves, we show the gap between the municipality’s ambitions and the way how the citizens grasp the requalification of the street as garden-street. However, the plants introduced in the street transformed the social interactions between the citizens, the garden-street project fails to create a collective dynamic on gardening in the street. It allows nevertheless the coexistence of individual gardening practices which contribute scatteringly to an urban landscape production.

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