18 juillet 2024
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Violaine Anger, « L’hybridité entre la musique et l’image au cinéma : la question du support », Itinéraires, ID : 10.4000/121sb
Cet article compare trois œuvres marquées, à l’image, par l’abstraction, et par un travail étroit sur le lien entre la musique et l’image : certaines aquarelles de Paul Klee, images immobiles mais imprégnées d’une réflexion sur le temps ; Toccata et Fugue de Bach dans la version de Fantasia de Walt Disney ; Trama de Christian Lebrat. La notion d’hybridité semble pertinente pour Klee, très peu pertinente pour Disney et sans doute pertinente pour Lebrat, mais au prix d’un changement d’objet : le travail sur la pellicule, contrairement à Klee qui travaille le support comme lieu d’accueil d’une énergie sans orientation, de lignes et de couleurs. Disney, focalisé sur la question de la synchronisation, contourne ces questions, préférant demeurer en fait dans le cadre de la représentation et de l’imitation. Cette comparaison permet donc de préciser l’un des enjeux majeurs de la notion d’hybridité, celle du support et de comprendre qu’elle engage, en fait, une sémiologie.