La vie, la mort et la résurrection des objets archéologiques

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18 décembre 2024

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La circulation des pièces archéologiques sur le marché de l’art entraîne souvent la transformation du statut de l’objet. L’exemple des bronzes du Luristan permet d’amorcer une réflexion sur la manière dont la biographie des objets peut s’écrire lorsqu’il s’agit d’artefacts archéologiques, ainsi que sur les différentes définitions de la vie d’un objet, de sa fabrication à son enfouissement puis de sa redécouverte jusqu’à son exposition. Les antiquités du Luristan, inconnues lors de leur arrivée sur le marché de l’art au début du XXe siècle, ont en premier lieu un statut d’objet « de collection », et les marchands participent ainsi à l’édification de leur valeur esthétique et commerciale. La région de provenance de ces antiquités remplace parfois la typologie même de l’objet, lorsque celui-ci est décrit ou vendu. Mais les recherches archéologiques leur confèrent aussi une nouvelle identité, et ces pièces redeviennent alors des « objets archéologiques ». L’exemple des bronzes du Luristan illustre la complexité de l’écriture de l’histoire, en lien avec les nouvelles interprétations archéologiques.

The circulation of archaeological objects on the art market often results in a change in their status. The Luristan bronzes provide an opportunity to reflect on the way in which the biography of objects can be written in the case of archaeological artefacts, as well as on the various definitions of the life of an object, from its manufacture to its burial, then from its rediscovery to its exhibition. Antiquities from Luristan, unknown when they arrived on the art market in the early twentieth century, were first and foremost “collectors’ items” – dealers played a part in ascertaining their aesthetic and commercial value. The region where antiquities originated sometimes replaced the typology of object when it was described or sold. But archaeological research also gave these pieces a new identity, and they become “archaeological objects” once again. The Luristan bronzes illustrate the complexity of writing history in relation to new archaeological interpretations.

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