The Stornoway Way de Kevin MacNeil (2005), une fiction bio-graphique en contexte

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31 mars 2025

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« The Stornoway Way de Kevin MacNeil (2005), une fiction bio-graphique en contexte », Études écossaises, ID : 10.4000/13lkv


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Dans Trainspotting de Irvine Welsh (1993) et The Stornoway Way de Kevin MacNeil (2005), deux œuvres au statut désormais iconique, se portraiture une (micro-)société, en proie au mal‑être et soumise à des addictions multiples, sources de désordres entropiques, de souffrance, et de déchéance. Paradoxalement, bien qu’inscrits au sein de larges populations et de cadres prétendument accueillants et enchanteurs sis dans l’Écosse contemporaine, personnages et protagonistes se rebellent, se marginalisent et se désocialisent. Ces deux romans travaillent une image réaliste et contrastive de ces topoï, fort loin des clichés usuels qui idéalisent et magnifient la nation écossaise à la fois métropolitaine (mainland) et îlienne. Pour The Stornoway Way, ce contraste est mis en lumière par l’auteur et par la critique.Cette étude commence par rappeler la réception du lectorat et de la critique qui soulignent la filiation du roman que son auteur qualifie de réaliste.L’analyse porte sur le récit du parcours de vie épique, douloureux et anarchique de l’allégorique protagoniste-narrateur Roman Stornoway, et sur comment, parmi ses compagnons de (dé)route, il sombre, pris dans les rêts de son environnement hébridéen fictionnel qui, décrit paradisiaque dans les publicités, à la fois l’attache, l’insupporte, le déprime et l’amène par compensation, à des comportements addictifs et compulsifs. Son existence s’étire et oscille entre un vide abyssal et une frénésie où l’alcool, la drogue et le sexe lui ouvrent des paradis artificiels trompeurs, littéralement suicidaires.La fiction bio-graphique crée par K. MacNeil, représente le mal‑être, les blessures et les déchirures du protagoniste-narrateur Roman Stornoway en son contexte îlien. Son récit-témoignage reflétant aussi une réalité écossaise extra-diégétique, un constat de ses paramètres et de ses bilans à la fois sociologiques et médicaux est enfin présenté. Les études scientifiques et statistiques sur le recours croissant aux substances alcooliques, stupéfiantes et autres psychotropes dans l’Écosse contemporaine, sont nombreuses et indicatives depuis les années 1980‑1990. Quelques réponses à la fois sociales, politiques et techniques apportées pour remédier à ce fléau sont évoquées.

In Trainspotting by Irvine Welsh (1993) and The Stornoway Way by Kevin MacNeil (2005), two works that have now achieved iconic status, a (micro-)society is depicted as struggling with its malaise and multiple addictions—sources of entropic disorder, suffering, and decline. Paradoxically, although set within large populations and supposedly welcoming and idyllic landscapes in contemporary Scotland, the characters and protagonists rebel, marginalize themselves, and become socially alienated. These two novels offer a realistic and contrasting portrayal of such settings, far from the usual clichés that idealize and glorify both mainland and island Scotland. In The Stornoway Way, this contrast is highlighted by both the author and literary critics.This study begins by recalling the reception of the novel by readers and critics, who emphasize its literary lineage, with the author himself defining it as a realist work.The analysis focuses on the epic, painful, and anarchic life journey of the allegorical protagonist-narrator, Roman Stornoway, and how, alongside his fellow travellers on this path of (self‑)destruction, he succumbs to the grip of his fictional Hebridean environment. Though advertised as a paradise, this setting simultaneously entraps him, exhausts him, depresses him, and, as a form of compensation, drives him toward addictive and compulsive behaviours. His existence stretches and oscillates between an abyssal void and a frantic state where alcohol, drugs, and sex open up deceptive, literally suicidal, artificial paradises.The bio‑fiction created by Kevin MacNeil represents the protagonist-narrator Roman Stornoway’s distress, wounds, and internal conflicts within his island context. His testimonial narrative also reflects an extradiegetic Scottish reality, leading to an examination of the sociological and medical aspects of this issue. Since the 1980s and 1990s, numerous scientific and statistical studies have highlighted the increasing use of alcohol, narcotics, and other psychotropic substances in contemporary Scotland. Finally, several social, political, and technical responses aimed at addressing this scourge are discussed.

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