Ridentem dicere verum quid vetat: Shaftesbury, Horatian Satire, and the Cultural (Ab)uses of Laughter

Fiche du document

Date

8 août 2016

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

XVII-XVIII

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0291-3798

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2117-590X

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Patrick Müller, « Ridentem dicere verum quid vetat: Shaftesbury, Horatian Satire, and the Cultural (Ab)uses of Laughter », XVII-XVIII, ID : 10.4000/1718.508


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article s’attache à montrer que l’on ne peut véritablement comprendre les notions d’humour et de rire chez Shaftesbury si l’on ne tient pas compte des différentes situations rhétoriques présentes aussi bien dans les textes publiés que dans les manuscrits inédits. La lecture de la satire et de l’ironie horatiennes par le philosophe fait apparaitre que les tensions sous-jacentes aux différentes fonctions qu’il attribue à l’humour et au rire peuvent être mises sur le compte des difficultés rencontrées par l’application pratique de ses présupposés théoriques. Postulant une utopie whig éclairée, la théorie de Shaftesbury dut cependant se confronter aux circonstances politiques qui prévalaient: dans une période dominée par les querelles entre partis suite à la guerre de succession d’Espagne, son idéal d’un rire satirique modéré et constructif, cultivé par une caste éclairée d’hommes politiques philosophes, finit par devenir une arme de propagande politique largement inefficace.

This essay argues that a full understanding of Shaftesbury’s notions of humour and laughter requires due consideration of the different rhetorical situations underlying both his published texts and unpublished manuscripts. Against the background of the Earl’s reading of Horatian satire and irony, it appears that the tensions that pervade Shaftesbury’s views about the several functions of humour and laughter are attributable to the difficulties of practically applying his theoretical assumptions. Envisioning an enlightened, Whig utopia, Shaftesbury’s theory had to stand the test of current political circumstances nevertheless – in a time dominated by party feuds consequent upon the War of the Spanish Succession, his ideal of a mild, constructive satirical laughter cultivated by a learned caste of philosopher-politicians at last turned out to be a largely ineffective weapon of political propaganda.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en