21 juin 2011
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Thierry Lecointe, « La sonorisation des séances Lumière en 1896 et 1897 », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.1022
Le 28 décembre 1895, la première salle du Cinématographe-Lumière ouvrait à Paris. Une relecture des comptes rendus des séances dans la presse de l’époque, leur corrélation avec les programmes subsistants et les témoignages des opérateurs permettent d’établir avec précision l’organisation des projections Lumière en France comme à l’étranger. Ainsi en 1896 et 1897, alors que chaque film ne dure qu’une minute, les séances comportaient un univers acoustique présentant des points communs mais aussi des spécificités dues aux circonstances ou aux lieux. Outre l’emploi de pianistes, d’orchestres, de phonographes, parfois de bruiteurs, certaines projections avaient recours à des conférenciers, commentateurs, speakers – selon la terminologie employée en fonction des pays visités. Cette étude s’attache à montrer l’éventail des dispositifs sonores utilisés dans les séances Lumière à cette époque.