22 juin 2011
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Vincent Bouchard, « Les traces des dispositifs cinématographiques légers et synchrones dans les archives techniques de l’ONF », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.1502
À la fin des années 1950, simultanément au Canada, en France et aux États-Unis, des cinéastes tentent d’enregistrer sur le terrain la parole et le geste de l’homme en action. Ce changement de la manière de filmer est intimement lié à une évolution technique. Dans cet article, est analysée la place réservée par les ingénieurs de l’Office national du film du Canada aux innovations techniques légères et synchrones. À partir d’une lecture précise des archives techniques disponibles, sont étudiées les différentes conceptions du médium cinématographique présentes à l’ONF. Il est montré plus particulièrement comment une conception lourde du médium cinématographique freine le développement des techniques légères et synchrones. Cette problématique permet de mettre en lumière les idéologies en place à l’ONF durant cette période, autant du côté des cinéastes qui promeuvent le cinéma direct, que de l’encadrement administratif. Cet aspect est primordial pour bien comprendre la constitution d’un médium cinématographique léger et synchrone à Montréal.