Du bon usage des primitifs : Émile Cohl dans les écrits d’André Martin

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21 juin 2011

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L’étude cherche à démontrer et à décrire la place involontaire et posthume d’Émile Cohl dans une invention discursive des années 1950 que l’on fait plus communément remonter aux années 1870, 1890 ou 1910 : celle dudit « cinéma d’animation ». Elle s’appuie, pour ce faire, sur la place non négligeable qu’occupe Cohl dans les écrits d’André Martin, qui fut et reste le plus important critique, esthéticien et théoricien du cinéma d’animation mondial, notamment à travers la véritable campagne de presse qu’il mena pour appeler à la commémoration du cinquantenaire de la première séance parisienne de Fantasmagorie. Une brève analyse de quelques films particuliers et représentatifs vient appuyer la description de cette histoire discursive, qui milite pour une « histoire des énoncés ». Comprendre ce que signifie historiquement la « naissance de la pixillation », technique mais aussi prise de conscience de la technique par sa nomination, permet de situer le rôle posthume de Norman McLaren et, partant, de la surprenante modernité de Cohl.

This study aims to demonstrate and to describe Émile Cohl’s unintentioned and posthumous position in a discursive invention of the 1950s that is often situated in the 1870s, 1890s or 1910s: ‘animation’. To do this, the article draws on the significant place that Cohl occupies in the writings of André Martin, who was and who remains the world’s most important critic, aesthetician and theorist of animation, notably via the veritable press campaign that he led in favour of the commemoration of the fiftieth anniversary of the first Parisian showing of Fantasmagorie. A brief analysis of some particular and representative films will support the description of this discursive history, which argues for a ‘history of enunciations’. An understanding of the historical signification of ‘the birth of pixelization’, as a technology but also as the consciousness of a technology thanks to its being named, allows us to situate the posthumous role of Norman McLaren and thereby the surprising modernity of Cohl.

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