21 juin 2011
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Hervé Joubert-Laurencin, « Du bon usage des primitifs : Émile Cohl dans les écrits d’André Martin », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.2503
L’étude cherche à démontrer et à décrire la place involontaire et posthume d’Émile Cohl dans une invention discursive des années 1950 que l’on fait plus communément remonter aux années 1870, 1890 ou 1910 : celle dudit « cinéma d’animation ». Elle s’appuie, pour ce faire, sur la place non négligeable qu’occupe Cohl dans les écrits d’André Martin, qui fut et reste le plus important critique, esthéticien et théoricien du cinéma d’animation mondial, notamment à travers la véritable campagne de presse qu’il mena pour appeler à la commémoration du cinquantenaire de la première séance parisienne de Fantasmagorie. Une brève analyse de quelques films particuliers et représentatifs vient appuyer la description de cette histoire discursive, qui milite pour une « histoire des énoncés ». Comprendre ce que signifie historiquement la « naissance de la pixillation », technique mais aussi prise de conscience de la technique par sa nomination, permet de situer le rôle posthume de Norman McLaren et, partant, de la surprenante modernité de Cohl.