Aux sources des tournages en décors naturels. L’exemple de Louis Feuillade à la Cité de Carcassonne, en 1908

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21 juin 2011

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En 1908, répondant à l’invitation du Syndicat d’initiative local, Louis Feuillade, réalisateur et chef des services du Théâtre et de la prise de vues à la Société des Établissements Gaumont, réalise quatre bandes d’inspiration moyenâgeuse dans les décors naturels de la Cité de Carcassonne (Aude) : le Retour du croisé, la Guitare enchantée, Serment de fiançailles et le Remords. Au-delà de l’évocation de la genèse de ces œuvres disparues, grâce à des sources premières, l’auteur questionne deux points particuliers qui annoncent deux mutations importantes dans la fabrication et la médiatisation des productions cinématographiques. Tout d’abord l’évolution des techniques et des métiers du cinéma induits par le développement des tournages en décors naturels en province, dans les années 1906-1910. Ensuite, les stratégies de communication qui commencent alors à se mettre en place autour du cinéma. Le cas de Carcassonne en offre deux, différentes et complémentaires : l’usage de la carte postale comme premier support visuel destiné à promouvoir les nouveautés cinématographiques ; l’utilisation, par les collectivités territoriales, du cinéma comme outil de valorisation de leur patrimoine.

In 1908, responding to an invitation from the local tourist board, Louis Feuillade, filmmaker and head of theatre services and filming at the Société des Établissements Gaumont, made four medieval-inspired films in natural settings in the city of Carcassonne (Aude): le Retour du croisé, la Guitare enchantée, Serment de fiançailles and le Remords. Having outlined the genesis of these lost works, via primary sources, the author discusses two particular points that announce major changes in the way that films were going to be made and mediated. Firstly, the evolution of techniques and personnel caused by the development of filming in natural settings in the provinces, between 1906 and 1910. Secondly, the communication strategies that were beginning to be established around cinema. The case of Carcassone provides two complementary examples : the use of the postcard as the prime visual form of advertising for new films ; the use of cinema as a means of promoting cultural heritage by local government authorities.

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