Le syndicalisme à l’épreuve de l’immigration en France dans la première moitié des années trente

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15 avril 2014

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Charles Boriaud, « Le syndicalisme à l’épreuve de l’immigration en France dans la première moitié des années trente », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.4441


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La reprise en main du cinéma allemand par les nazis, au printemps 1933, conduit de nombreux juifs et opposants politiques à s’exiler en France. Ils doivent faire face à l’attitude hostile d’une partie des travailleurs du cinéma français, alors confrontés à la crise économique. Si la création du Syndicat des Chefs Cinéastes Français, en 1933, répond à des objectifs professionnels et individuels, la Fédération Nationale des Syndicats d’Artisans Français du Film, en février 1934, est clairement dirigée contre la présence de la main d’œuvre étrangère. Cependant, l’emballement de la logique xénophobe dans les discours et les actions de la Fédération concourt à sa chute. La Fédération apparait mal adaptée aux nombreux départs d’étrangers de France à l’été 1934. Par ailleurs, elle finit par perdre de vue les intérêts professionnels des travailleurs qu’elle devait protéger. L’exemple de Jean Renoir éclaire les raisons qui ont poussé certains cinéastes à se dissocier de cette action syndicale.

The fact that the Nazis took over the German cinema in springtime 1933 led many Jews and political opponents to take refuge in France. They were then faced with the hostile attitude of French cinema workers who were at that time experiencing an economic crisis. While the creation of the Syndicat des Chefs Cinéastes Français in 1933 fulfilled professional and individual objectives, the Fédération Nationale des Syndicats d’Artisans Français du Film, formed in February 1934, clearly opposed the presence of a foreign labour force. However, the xenophobic spiral in the speeches and actions of the Federation accounted for its failure. The Federation was ill adapted to the numerous departures of foreigners leaving France in the summer of 1934 and it ended up losing track of the professional interests of the workers it ought to protect. The case of Jean Renoir epitomises the reasons that led some filmmakers to dissociate themselves from the union’s activities.

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