Présentation de la copie nitrate de The Riddle of Rhodesia (Joseph Albrecht, 1933), un film sonore et teinté

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Restauré en 2010 par la Cinémathèque française à partir d’une copie nitrate issue de ses collections, the Riddle of Rhodesia est une curiosité à bien des égards. Au moment de son identification et de son catalogage, la copie nitrate sonore et teintée de The Riddle of Rhodesia, considérée comme disparue, a suscité un vif intérêt. Une origine géographique peu commune parmi les titres des collections de la Cinémathèque française, des procédés couleur et sonore rarement réunis sur un même support en font un vestige d’une période courte relative à une évolution des techniques. Dans le même temps, le regard et le témoignage d’une époque se sont aussi trouvés restaurés. Avec the Riddle of Rhodesia on assiste à la fabrication d’un imaginaire qui occulte un patrimoine autochtone tel que le Grand Zimbabwe. Temps révolus où l’on prétendait que l’homme africain n’était pas assez entré dans l’Histoire ?

Restored in 2010 by the Cinémathèque française from a nitrate print in its film collection, the Riddle of Rhodesia stands out in many ways. Invisible for a long time, this print is a remnant of an ephemeral period relating to a technological process change. It is also unusual to find a print belonging to this geographical origin in the film fund of the Cinémathèque française. Moreover, a colonial point of view and the attitudes of an era have also been restored thanks to the new print. The Riddle of Rhodesia illustrates the creation of an imaginary that conceals the native heritage of Great Zimbabwe, thus sustaining the belief that African man was not really part of History.