2 novembre 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0769-0959
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1960-6176
https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean-Claude Seguin, « Les origines du cinématographe en Martinique (1897-1906) », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.4826
La Martinique, alors colonie française, va découvrir très tôt le cinématographe. Son insularité imprime un caractère particulier à cette diffusion. Ainsi le vitascope est-il le premier à offrir des séances à Saint-Pierre (1897). Cette dernière concentre d’ailleurs l’essentiel de l’activité cinématographique. L’Italien Giuseppe Filippi, à trois reprises (1899, 1901 et 1902), visitera l’île. L’éruption de la montagne Pelée attire les opérateurs d’Edison qui filment la ville rasée de Saint-Pierre et inspire des actualités reconstituées dont celle de Méliès. Après 1902, c’est Fort-de-France qui devient le centre culturel de l’île et entre 1903 et 1905, la société La Lux, puis M. Dumanoir, offrent aux Foyalais des séances de vues animées. Enfin, Tito Pistolesi présente le Cinémaphon américain en 1906.