2 novembre 2015
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François Albera, « Le Six juin à l’aube : les désastres de la guerre », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.4898
Dès la libération de Paris Jean Grémillon se rend avec un opérateur en Normandie où a eu lieu le débarquement dans l’intention de dresser un constat de la situation de la région sur les plans humain et matériel. Une année plus tard il y retourne. Achevé en 1946 le film connaît quelques présentations mais ne trouve pas de distribution sinon dans une version raccourcie en 1949 pour accompagner un long métrage, Noces de sable. Repartant des archives Grémillon, de l’accueil du film dans la presse régionale et nationale et des matériels films conservés, cette étude s’interroge sur les raisons de l’occultation dont le seul documentaire français de l’époque sur le débarquement a été l’objet jusqu’à aujourd’hui et développe quelques hypothèses touchant au point de vue du cinéaste sur l’événement.