21 février 2018
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Susan Day et al., « Walter Percy Day (1878-1965), pionnier britannique des effets spéciaux français des années 1920 », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.5241
Entre 1921 et 1932, le peintre britannique Walter Percy Day transforme en profondeur la façon de truquer les décors en France. Il met à la mode la peinture sur verre et y introduit le Procédé Hall, qui permet d'agrandir les décors en utilisant une peinture de taille réduite positionnée sur un support rigide devant la caméra, pour un coût modeste et de manière imperceptible. En 1929, il invente, pour Au bonheur des dames de Julien Duvivier, son propre dispositif, le stationary matte, qu'il ira déployer en Grande-Bretagne sur des projets comme le Voleur de Bagdad (1940, Berger et Powell), Colonel Blimp (1943) et le Narcisse noir (1947), tous deux de Powell et Pressburger. Lors de sa carrière française, il collabore à une trentaine de films aussi divers que Salammbô (1925) de Pierre Marodon, Nana (1926) de Jean Renoir, Napoléon (1927) et la Fin du monde (1930) d'Abel Gance, Casanova (1927) d'Alexandre Volkoff, Verdun, visions d'histoire (1928) de Léon Poirier. Cet article met en avant la contribution majeure de Walter Percy Day à la technique cinématographique française, à l'aide des archives privées conservées par sa petite-fille, Susan Day.