30 octobre 2019
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Maria Ida Bernabei, « L’accéléré dans la théorie des années 1920 : « Germination du blé... Cristallisation... Films documentaires et, surtout, films d’avant-garde » », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.6769
Le titre de cet article – un aphorisme de Germaine Dulac de 1925 – vise à montrer que les personnalités telles que Jean Painlevé ou Jan Cornelis Mol ne sont que l’aboutissement d’un lien intime, et bien plus ancien, entre la cinématographie scientifique et l’avant-garde. Le film scientifique a en fait contribué à construire, de manière effective, la théorie du cinéma dans les années 1920, à la fois dans la pratique – par sa systématique inclusion au sein de la programmation de salles spécialisées et ciné-clubs – et dans la théorie, en catalysant la réflexion sur la spécificité du medium, en raison des techniques spécifiques qu’il a développées, notamment ralenti, accéléré, microcinématographie et radiocinématographie. Tout au long de ces pages nous approfondissons le concours des prises de vues en accéléré à la théorie du cinéma de cette époque.