Aux origines de la Cinémathèque québécoise

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30 octobre 2019

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En 1963, deux groupes de cinéphiles montréalais veulent fonder une cinémathèque en même temps. Le conflit entre Henri Langlois et la FIAF ne facilite pas l’harmonie entre les deux fondateurs Serge Losique et Guy L. Coté. Le premier se montre entièrement fidèle à la Cinémathèque française alors que le second demeure écartelé entre Langlois et la FIAF. En plus de ces embûches diplomatiques internationales, déterminantes au plan de l’approvisionnement en films, le contexte politique du Québec facilite et complique à la fois les choses. D’une part, le gouvernement québécois investit davantage dans la culture, de l’autre, les francophones s’affirment face aux anglophones en prenant leur place dans les institutions existantes ou en en créant de nouvelles. Le groupe de Coté, Connaissance du Cinéma, doit donc négocier son indépendance vis-à-vis du Canadian Film Institute, lui-même déjà membre provisoire de la FIAF. Sous forme d’enquête historique, cet article nous plonge dans les archives de la Cinémathèque québécoise pour mieux comprendre les premières années mouvementées et incertaines de l’institution naissante.

In 1963, two cinephile groups shared a common goal ; to create a film library in Montreal. The ongoing conflict between Henri Langlois and FIAF jeopardised the reconciliation between these two groups founded respectively by Serge Losique and Guy L. Coté. Losique was completely devoted to the Cinémathèque française while Côté was torn between Langlois and FIAF.In addition to these international diplomatic hurdles, crucial for film supplies, the political context in Québec was both facilitating and complicating the process. On one side, the Government of Québec was injecting more money into cultural institutions at a time when francophones were emancipating from anglophones by taking their place in these institutions or by creating new ones. Connaissance du Cinéma, Côté’s group, had to negotiate its independence from the Canadian Film Institute, which was already a provisory member of FIAF itself.This historical investigation takes us into the archives of La Cinémathèque québécoise to better understand the hectic and shaky first years of the young institution.

Nel 1963, due gruppi di cinefili di Montréal vogliono fondare una cineteca. Il conflitto tra Henri Langlois e la FIAF non favorisce l’armonia tra i due fondatori Serge Losique e Guy L. Coté. Il primo si mostra totalmente fedele alla cineteca francese, mentre il secondo si trova intrappolato tra Langlois e la FIAF. Oltre a queste insidie diplomatiche internazionali, determinanti per l’approvvigionamento di pellicole, il contesto politico del Québec facilita e complica le cose a un tempo. Da un lato, il governo del Québec investe maggiormente nella cultura, ma contemporaneamente i francofoni si avvantaggiano nei confronti degli anglofoni prendendo il loro posto nelle istituzioni esistenti o creandone di nuove. Il gruppo di Coté, Connaissance du Cinéma, deve quindi negoziare la sua indipendenza dal Canadian Film Institute, esso stesso già membro provvisorio della FIAF. Adottando la forma dell’inchiesta storica, questo articolo ci consente di penetrare negli archivi della Cinémathèque québécoise per comprendere meglio i primi anni, movimentati e incerti, dell’istituzione allora nascente.

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