30 octobre 2019
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Antoine Godin-Hébert, « Aux origines de la Cinémathèque québécoise », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.7037
En 1963, deux groupes de cinéphiles montréalais veulent fonder une cinémathèque en même temps. Le conflit entre Henri Langlois et la FIAF ne facilite pas l’harmonie entre les deux fondateurs Serge Losique et Guy L. Coté. Le premier se montre entièrement fidèle à la Cinémathèque française alors que le second demeure écartelé entre Langlois et la FIAF. En plus de ces embûches diplomatiques internationales, déterminantes au plan de l’approvisionnement en films, le contexte politique du Québec facilite et complique à la fois les choses. D’une part, le gouvernement québécois investit davantage dans la culture, de l’autre, les francophones s’affirment face aux anglophones en prenant leur place dans les institutions existantes ou en en créant de nouvelles. Le groupe de Coté, Connaissance du Cinéma, doit donc négocier son indépendance vis-à-vis du Canadian Film Institute, lui-même déjà membre provisoire de la FIAF. Sous forme d’enquête historique, cet article nous plonge dans les archives de la Cinémathèque québécoise pour mieux comprendre les premières années mouvementées et incertaines de l’institution naissante.