20 septembre 2006
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Martina Hartmann, « Alcuin et la gestion matérielle de Saint-Martin de Tours », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.1220
Avec Saint-Martin de Tours, Alcuin reçoit de Charlemagne non seulement une abbaye très riche, mais aussi très importante à cause de saint Martin, un des plus fameux saints du monde carolingien. Mais Alcuin reçoit également au moins cinq autres abbayes comme Ferrières, Flavigny, Saint-Loup de Troyes, Saint-Josse-sur-Mer, ainsi que Berge située près de Liège. Il a visité ces monastères régulièrement et en a probablement contrôlé la gestion. Malheureusement, à ce sujet, nous n’avons pas de sources de l’époque d’Alcuin, mais des sources plus tardives. Nous savons en outre que ses amis à la cour de Charlemagne, comme Angilbert de Saint-Riquier ou Adalhard et Wala de Corbie par exemple, et ses élèves comme Arn de Salzbourg, Leidrade de Lyon ou Raban Maur ont instauré dans leurs diocèses ou monastères une administration qui recourait à l’écrit. On propose ici d’admettre que c’était Alcuin qui leur avait enseigné cela et qui avait eu une certain influence sur Charlemagne en ce sens.