20 septembre 2006
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Mary Garrison, « Les correspondants d’Alcuin », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.1254
Les traits distinctifs du réseau épistolaire exceptionnellement étendu d’Alcuin peuvent être révélés par comparaison avec les cercles des correspondants de quelques autres auteurs de lettres contemporains. On étudie les correspondants anglais d’Alcuin principalement situés en Northumbrie et en Mercie ; leur étendue et leur nature reflètent largement la distribution des correspondants continentaux, spécialement la diversité des contacts laïcs et ecclésiastiques, les correspondants royaux et les amitiés avec des femmes des familles royales. La correspondance d’Alcuin est originale pour deux autres raisons : Le nombre de cas où des séries de lettres à un seul individu survivent, et la quantité sans parallèle de lettres d’instruction et d’admonition adressées à des collectivités. Pour comprendre ce que ce réseau exceptionnel révèle sur lui en tant que personne, il faut considérer trois facteurs : caritas, parresia et le changement de perspective qui intervint en 796. Ces facteurs réunis aident à expliquer le rang exceptionnel, la chaleur, l’urgence et l’étrange quantité de lettres, spécialement de lettres d’admonition, écrites par Alcuin après 796, dans ses années tourangelles.