Hygiène et soins du corps dans les couvents de femmes du Poitou au XVIIIe siècle

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20 décembre 2005

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Si de nombreuses religieuses soignent les corps des pauvres et des malades à l’époque moderne, les soins qu’elles apportent à leurs propres corps demeurent mal connus. Trois couvents du diocèse de Poitiers permettent, grâce à leurs archives, de lever une partie du voile qui recouvre les pratiques de santé des religieuses au XVIIIe siècle. Les objets autorisés pour la toilette personnelle de ces femmes, retrouvés dans leurs cellules lors des inventaires de 1791-1792, permettent d’avoir un aperçu sur l’hygiène intime au couvent. Une règle intérieure spécifique au couvent de contemplatives de La Puye définit la théorie des soins et de l’hygiène personnelle autorisés. Enfin, le livre de compte d’un chirurgien de Châtellerault, chargé de soigner les religieuses d’un couvent fontevriste voisin, offre un point de vue inédit sur trois années (1786-1788) des opérations, médicaments et diverses interventions, presque quotidiennes, que sollicitent ces femmes pour protéger leur santé.

If a lot of nuns treat bodies of poors and ills at the modern time, the way they took good care of their bodies stay unrecognized. Three convents of Poitiersx’s diocese allow, in favour of their archives, to remove the veil on the health of nuns in XVIIIth century. The toilet requisites which were authorized in their cells, found during the inventories of 1791-1792, permit to have a general idea of private hygiene in convent. A specific rule in the contemplation convent of La Puye defines the theory of hygiene and health authorized. Lastly, the book of counts of a Chatellerault’s surgeon, who treated the nuns of Lencloitre’s convent, offer an original point of vue on three years (1786-1788) of operations and drugs, almost everyday, who were seeked by these women for the protection of their health.

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