L’entourage et l’Hôtel de Jeanne d’Évreux, reine de France (1324-1371)

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1 mars 2011

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Anne-Hélène Allirot, « L’entourage et l’Hôtel de Jeanne d’Évreux, reine de France (1324-1371) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.163


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L’étude des sources disponibles concernant l’entourage de Jeanne d’Évreux, reine de France, troisième épouse de Charles IV le Bel, permet de remarquer une évolution importante de l’Hôtel de la reine en 1326 avec une augmentation de son personnel de l’ordre de 25 % environ par rapport au règne précédent. Le niveau atteint resterait stable jusqu’au règne d’Isabeau de Bavière. Au-delà du processus bien connu de développement rapide de la maison royale dans cette période, on pourrait y voir aussi le signe d’une démarche particulière : peut-être était-il nécessaire alors d’encadrer davantage la jeune reine, avec davantage de faste, pour faire oublier le scandale des brus de Philippe IV. La composition de l’Hôtel de la douairière témoigne ensuite de la considération qu’elle a gardé à la cour, à travers les liens que l’on peut discerner entre sa maison et celle du roi et de la reine, et cela bien que son train de vie ait considérablement baissé. La présence des veuves des rois prédécesseurs à la cour, aux côtés de la nouvelle reine, est source de prestige et gage de légitimité.

The study of the sources available concerning the entourage of Jeanne d’Évreux, queen of France, third wife of Charles IV le Bel, makes it possible to notice an important evolution of the Hotel of the queen in 1326 with an increase in its personnel of about approximately 25 % compared to the preceding reign. The level reached would remain stable until the reign of Isabeau de Bavière. Beyond the well-known process of fast development of the royal house during this time, one could also see there the sign of a particular step: perhaps it was necessary then to frame the young queen more, with more ostentation, to make forget the scandal of the daughters-in-law of Philippe IV. The composition of the Hotel of the dowager then testifies to the consideration it kept at the court, through the bonds which one can distinguish between her house and those of the king and the queen, and that although its way of life dropped considerably. The presence of the widows of the kings predecessors at the court, at the sides of the new queen, is a source of prestige and pledge of legitimacy.

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