22 mars 2013
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Evelyne Héry, « Les facultés de lettres de province dans la tourmente des réformes de l’enseignement supérieur (1896-1914) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.2495
« Les malheureuses facultés de province », par cette expression empruntée à Renan, un membre de la Société pour l'étude des questions de l'enseignement supérieur s'inquiète, dans la Revue internationale de l'Enseignement, de la situation des facultés de lettres depuis la réforme de 1896. Celles-ci considèrent en effet qu'elles n'ont pas les moyens de soutenir la concurrence de l'Université parisienne : elles manquent d'étudiants et donc de ressources financières. La réforme de l'École Normale Supérieure en 1903 accentue, selon elles, ces inégalités. Dénonçant cette situation, le personnel des facultés de lettres de province recherche avec détermination des solutions : mesures administratives pour accroître le nombre d'inscrits, sélection des diplômes préparés, spécialisation par pôles... Dix ans plus tard, le réveil semble s'amorcer.