L’imprimé religieux en langue bretonne (1526-1660)

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30 septembre 2010

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Jean-François Courouau, « L’imprimé religieux en langue bretonne (1526-1660) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.270


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La majeure partie de l’imprimé rédigé en langue bretonne entre le début du xvie siècle et la date de 1660 est constituée d’ouvrages religieux pour lesquels un essai de typologie est proposé. La répartition s’effectue ainsi entre formulaires, livres d’heures, littérature hagiographique, catéchismes, manuels, recueils de cantiques ou de noëls, poèmes religieux et mystères. Les auteurs sont issus des clergés séculier et régulier et la plupart paraissent agir sans soutien apparent de leur hiérarchie. Les imprimeurs se recrutent dans un premier temps principalement à Paris, puis, à partir de l’introduction de l’imprimerie en Basse-Bretagne, sur place, surtout à Morlaix. La coopération entre l’imprimeur d’origine normande Georges Allienne et le curé Tanguy Gueguen, au début des années 1620, est particulièrement fructueuse. Les lecteurs se recrutent, selon toute apparence, exclusivement dans les milieux monolingues, mais il faut noter l’absence fréquente de toute justification chez les auteurs, souvent anonymes, pour ce qui est de leur choix linguistique. Seul le père Julien Maunoir (1606-1683) développe un discours articulé et conscient, destiné à revaloriser l’image de la langue bretonne. L’accueil réservé en 1641 aux cantiques bretons élaborés par le père Le Nobletz sur les îles d’Ouessant et de Molène témoigne d’une profonde méfiance de la part des autorités épiscopales.

Most of the writings printed in the Breton language between the beginning of the 16th century through 1660 are made up of religious works for which a typology essay is offered. This ventilates between rituals, book of hours, hagiographic literature, catechisms, textbooks, song or Christmas carol (noëls) books, religious poems and mysteries. The authors are both secular and regular clergymen and most of them seem to act outwith any hierarchical support. Printers were initially based in Paris, then, from the time printing presses were introduced in Lower Brittany, in situ, mainly in Morlaix. In particular, there was a prolific collaboration between printer Georges Allienne (originally from Normandy) and Vicar Tanguy Gueguen in the early 1620s. Apparently, readers are exclusively single-language, but one must note the absence of any kind of justification by the usually anonymous authors for their choice of language. Only Father Julien Maunoir (1606-1683) presents an articulate, aware argument to rehabilitate the image of the Breton language.The way in which the Breton songs of praise put together by Father Le Nobletz in 1641 when on the Ouessant and Molène islands were greeted show a deep mistrust from the diocesan authorities.

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