Jeux d’échelles : réflexions sur la captivité des combattants britanniques au lendemain de la bataille de Saint-Cast (1758-1759)

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21 juillet 2017

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Yann Lagadec et al., « Jeux d’échelles : réflexions sur la captivité des combattants britanniques au lendemain de la bataille de Saint-Cast (1758-1759) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.3665


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À l’issue de la bataille de Saint-Cast (11 septembre 1758), plusieurs centaines de soldats britanniques sont faits prisonniers. Cet épisode – certes modeste au regard de la guerre de Sept Ans – permet d’appréhender à plusieurs échelles la captivité de guerre au siècle des Lumières. Il s’agit d’abord, pour les prisonniers, d’une expérience individuelle, inévitablement différente d’un militaire à un autre, de la capture à la captivité proprement dite. Sans surprise, compte tenu de la hiérarchie sociale marquée qui prévaut alors, simples soldats et officiers connaissent des conditions bien différentes. De leur côté, les autorités françaises voient ces prisonniers comme un problème logistique et administratif. Ainsi, l’étude de leur transfert en Blésois, grâce à de « nouvelles » sources, montre une mobilisation d’envergure qui concerne les subdélégués de l’intendant, les maires des villes traversées et même les syndics de modestes bourgades. Enfin, la question des prisonniers de guerre entraîne nécessairement des négociations diplomatiques avec, notamment, la signature de cartels d’échange qui conduisent à la libération de ces captifs.

At the end of the battle of Saint-Cast (11 September 1758), hundreds of British soldiers were taken prisoner. Although this event is secondary in the Seven Years’ War, it allows us to examine on several levels the captivity of war in the Enlightenment. For the prisonners, it was, first and foremost, an individual experience – differing from one soldier to the next, from capture to captivity proper. Not surprisingly, the marked social hierarchy of the eighteenth century helps explain why simple soldiers and officers experienced very different conditions. For their part, the French authorities saw these prisoners as a logistical and administrative problem. Thus, the study of their transfer to Touraine, thanks to “new” sources, shows a large-scale mobilisation which involved the subdelegates of the intendant, the mayors of the towns crossed, and even the syndics of modest villages. Finally, the question of prisoners of war necessarily entails diplomatic negociations with, in particular, the signing of cartels of exchange which led to the release of these captives.

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