Des prisonnières en guerre : le cas des femmes condamnées à mort au sortir de l’Occupation

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21 juillet 2017

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Fabien Lostec, « Des prisonnières en guerre : le cas des femmes condamnées à mort au sortir de l’Occupation », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.3671


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La Libération est un moment spécifique dans le rapport des femmes à l’emprisonnement. Au regard des temps ordinaires, leur part au sein la population carcérale est en nette augmentation, notamment car de nombreuses collaboratrices, ou présumées telles, sont enfermées. Cette période se distingue également par la multiplicité et l’extrême porosité des statuts de prisonnières. Certaines femmes sont tour à tour captives, internées, détenues et incarcérées, témoignant ainsi du progressif retour à la légalité républicaine. En effet, passés les temps confus d’une captivité aux mains de la Résistance et de la population, les nouvelles autorités reprennent le contrôle de l’emprisonnement. À travers le cas des femmes condamnées à mort au titre de l’épuration, il s’agit donc de comprendre les différentes scansions qui rythment la sortie de guerre. Enfin, alors que la prison est un enjeu, l’analyse de la vie quotidienne des collaboratrices derrière les barreaux doit nous permettre de répondre à une question essentielle : ces prisonnières en guerre sont-elles des prisonnières comme les autres ?

The Liberation was a particular moment in the relationship between women and detention. The female prison population significantly increased compared to pre-war figures due to the imprisonment of collaborators (or presumed collaborators). This period is also distinguished by the abundance and the extremely porous nature of the prisoners’ status. Some were captured, committed, detained, and imprisoned, further proof of the gradual return to the proper legal and justice system. New authorities took control of imprisonment, which contrasted with the chaotic period during which the Resistance and the general population were in charge of the prisoners. By examining the cases of the women sentenced to death because of the purge, it is possible to understand the different phases which marked the end of the war. Finally, the analysis of daily life of the female collaborators in jail allows us to answer a fundamental question: were these prisoners of war different from any other prisoners?

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