23 août 2018
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Élisabeth Carpentier et al., « Les miracles posthumes de saint Aubin d’Angers », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.3819
Le culte de saint Aubin a commencé très tôt puisque Grégoire de Tours rapporte deux de ses miracles. Déposé depuis le vie siècle dans une basilique suburbaine qui a pris le nom de saint Aubin, le corps du saint évêque reposait au xie siècle dans la crypte de l’abbatiale du puissant monastère angevin. C’est là qu’eurent lieu la plupart des miracles. Ils sont rassemblés dans deux groupes de récits, écrits l’un et l’autre au xie siècle. Il s’agit surtout de récits de guérison, mais ils nous renseignent aussi sur divers aspects de la vie quotidienne. Composés par des moines de saint Aubin, ces miracles du xie siècle témoignent à la fois de l’activité du scriptorium de l’abbaye et de la ferveur qui entourait la tradition hagiographique du saint fondateur.