La mort et la ville en Océanie

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30 décembre 2009

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Lorsque les premiers Français et Britanniques abordent en Océanie dans les dernières décennies du siècle des Lumières, ils découvrent des sociétés sans aucune structure urbaine, ce qui ne laisse pas de les étonner, eux qui viennent de civilisations où le fait urbain prend une importance de plus en marquée. Ils sont par ailleurs saisis par le traitement que ces sociétés font à la mort. Les premiers contacts entraînent l’apparition de villes, le plus souvent des ports, et des premiers cimetières urbains. Dans le même temps, paradoxalement, l’urbanisation s’accompagne d’un effondrement démographique. La mort vient de l’étranger et s’installe dans les villes naissantes. L’arrivée de nouveaux flux de main-d’œuvre (Chinois, Indiens, Indochinois, etc.) destinés à remplacer les Océaniens conduit à la formation de cités cosmopolites, chaque culture générant sa propre attitude face à la mort.

When the earliest Frenchmen and British men landed on Oceania islands in the last decades of the Enlightenment, they discovered societies without any urban structure. For these men coming from more and more urban civilisations, that situation is very surprising. They were also astonished by the treatment of death in these societies. From that first contacts, cities, mostly ports, sprang up as like as urban cemeteries. But, at the same time, that urbanisation was paradoxically accompanied by a demographic collapse. Death coming from abroad settled in these emerging cities. With the arrival of new flows of labour force (from China, India, Indochina, etc.) to replace the Oceania people, cosmopolitan cities are actually formed, where each ethnic group generated its own attitude to death.

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