De l’estran à l’assiette : exemples de l’exploitation des invertébrés marins et terrestres par les populations monastiques au Moyen Âge et à l’époque moderne

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3 avril 2020

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Le Goff Laura, « De l’estran à l’assiette : exemples de l’exploitation des invertébrés marins et terrestres par les populations monastiques au Moyen Âge et à l’époque moderne », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.5434


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Les établissements monastiques, du fait de l’observance de la règle, sont des lieux de consommation privilégiés des ressources halieutiques. Les invertébrés marins, considérés au Moyen Âge comme des poissons, ont alors pu représenter pour les communautés littorales un apport significatif à leur régime alimentaire. Cet article s’appuie sur l’étude de trois sites en particulier : l’abbaye de Landévennec et les prieurés de Charron et de Saint-Vivien. Les résultats des études archéomalacologiques y sont mis en regard des sources textuelles disponibles pour la période. Nous abordons tout d’abord la question des modes de collecte, des territoires exploités, puis les techniques employées et le choix des espèces consommées. Ensuite, nous nous intéressons au point central de cet article, soit les modes de consommation de ces invertébrés marins, en nous attardant en particulier sur les huîtres plates, les moules et les patelles, mais aussi terrestres, avec un focus sur les escargots. Enfin, la dernière partie aborde un usage méconnu des coquilles : leur réemploi en tant que matériau.

Monastic settlements, by virtue of the observance of the rule, are privileged places for the consumption of fishery resources. Marine invertebrates, considered as fish in the Middle Ages, could then represent for coastal communities a significant contribution to their diet. This paper is based on the study of three sites in particular: the abbey of Landévennec and the priories of Charron and Saint-Vivien. The results of the archaeomalacological studies are compared with the written sources available for this period of time. First of all, we address the question of the harvesting methods, from the territories exploited to the techniques used, up to the choice of species. We then look at the central point of this article, i.e. the consumption patterns of these marine invertebrates, focusing in particular on flat oysters, mussels and limpets, but also of terrestrial invertebrates, with a focus on snails. Finally, the last part deals with a little-known use of shells: their reuse as a raw material.

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