30 décembre 2011
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Jean-Louis Ormières, « Ni blancs ni rouges : les abstentionnistes en Anjou (1848-1981) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.637
Il est généralement admis, depuis les travaux d’Alain Lancelot, que le degré de participation aux élections dépend du niveau d’intégration sociale. Plusieurs variables (âge, sexe, catégorie socio-professionnelle, habitat, alphabétisation et religion) seraient censés concourir à l’élévation de ce niveau d’intégration. Les taux d’abstention enregistrés dans plus de 200 communes du Maine-et-Loire depuis l’introduction du suffrage universel ne confirment guère ce lien. Les variations importantes de ce taux, selon les périodes et d’une région à l’autre d’un département dont la géographie est très contrastée tant au niveau social que politique ou religieux, nous laissent penser que le contexte politique s’avère en définitive plus pertinent que le contexte social pour rendre compte du niveau de participation électorale.