La gendarmerie et la défaite de 1870-1871 : supprimer, réformer, transformer l’arme ?

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31 décembre 2009

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La défaite de 1871 entraîna un vaste examen de conscience collectif. De partout, des officiers, des fonctionnaires, de simples citoyens prirent la plume pour expliquer pourquoi la France avait perdu la guerre et surtout comment il fallait réorganiser l’armée pour gagner la suivante. Dans cet immense remuement d’idées, la gendarmerie, pourtant partie intégrante de l’armée, n’occupe qu’une place très restreinte. Il s’agissait de reformer une armée pour repousser l’ennemi extérieur, non pour maintenir l’ordre intérieur, malgré la Commune. Pourtant, certains auteurs font une place aux gendarmes : les plus intéressants de ces projets sont ceux qui cherchent une solution au problème des réserves instruites qui avaient tant fait défaut en 1870-1871 – et donnent à la gendarmerie un rôle majeur dans l’encadrement de ces réserves. Ces projets échouèrent tous : police rurale, prévôté, la gendarmerie l’était et le resta, tandis que bientôt, on lui donnait en surplus la mission de contrôler le recrutement de l’armée du service militaires universel et obligatoire.

The defeat of 1871 involved a vast collective examination of consciousness. Of everywhere, officers, civil servants, ordinary citizens took up one’s pen to explain why France had lost the war and especially how it was necessary to reorganize the army to gain the following one. In this immense movement of ideas, the gendarmerie, however integral part of the army, occupy only one very restricted place. It was a question of reforming an army to push back the external enemy, not to maintain the order interior, in spite of the Commune. However, certain authors make a place with the gendarmes: most interesting of these projects are those which seek a solution with the problem of the educated reserves which had so much been lacking in 1870-1871 – and give to the gendarmerie a major role in the training of these reserves. These projects failed all: rural police force, military police, the gendarmerie was it and remained it; while soon, one gave him of surplus the mission of controlling the recruitment of the army of the military service universal and obligatory.

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