Trois gouttes d’art nègre. Gobinisme et métissage en histoire de l’art

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28 juillet 2009

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Dominique Jarrassé, « Trois gouttes d’art nègre. Gobinisme et métissage en histoire de l’art », Les actes de colloques du musée du quai Branly Jacques Chirac, ID : 10.4000/actesbranly.96


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Fréquemment invoqué comme facteur explicatif, le métissage suit en histoire de l’art un parcours étrange depuis le gobinisme, qui a pu servir de mode opératoire pour une discipline éprise de mythes ethniques comme celle de Viollet-le-Duc ou de Louis Courajod, qui fait une large place à l’aryanisme, jusqu’aux rêves de régénération de l’art contemporain par une hybridité nourrie de références primitivistes. Pour restreindre le champ d’investigation de cette approche d’une mythologie du métissage, nous emprunterons nos exemples au discours sur l’« art nègre » en suivant les avatars d’une suggestion de Gobineau (Essai sur l’inégalité des races humaines, 1853-1855), le « sang noir » nécessaire à l’apparition de l’art. Le « triomphe de l’art nègre » ou l’« ethnographie esthétique » exposée dans Les trois gouttes de sang d’Élie Faure attestent la persistance de cette croyance en l’apport lyrique et rythmique du « sang noir », en sa capacité de régénération, parallèle à celle du « barbare ». Il semblerait dès lors nécessaire de repasser par l’anthropologie, comme le montrent les réflexions critiques de Jean-Loup Amselle sur les usages actuels de l’art africain (L’art de la friche, 2005), pour débarrasser l’histoire de l’art des séquelles qui encombrent encore ses catégories.

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