Les fonds sonores de l’ancien musée national des Arts et Traditions populaires : collections ou archives ?

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5 mai 2020

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Le Gonidec Marie-Barbara, « Les fonds sonores de l’ancien musée national des Arts et Traditions populaires : collections ou archives ? », Bulletin de l’AFAS, ID : 10.4000/afas.3926


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Cet article traite de la problématique engendrée par le changement du statut des enregistrements ethnomusicologiques du musée national des Arts et Traditions populaires entrés comme « collections » inscrites à l’inventaire du musée et requalifiées en « archives scientifiques » suite à leur versement aux Archives nationales en 2013. L’autrice explique ce qui a justifié l’attribution de ce statut d’objet dans le contexte de la construction du musée-laboratoire alors qu’émerge dans les années 1930 une nouvelle discipline, l’ethnologie de la France, dont le musée se veut être le fer de lance. À travers l’exemple de ces données sonores (pour utiliser un terme neutre) dont la constitution est le fondement de la discipline née en France dans les musées, il est question d’évoquer les enjeux dont ils sont l’objet et d’aborder le processus patrimonial qui les transforme en « témoins culturels immatériels ».

This article deals with the problem caused by the change in the status of ethnomusicological recordings of the National Museum of Popular Arts and Traditions (MNATP, Paris, 1937-2013) inventoried as “collections’’ (and, as such, registered in the museum inventory) but finally considered as ‘‘scientific archives’’ and deposited at the National Archives in 2013. The author explains what justified the attribution of this status in the context of the construction of the ‘‘museum-laboratory’’ when French ethnology emerged in the 1930’s as a new discipline of which the Museum was to become the main investigator. Through the example of these sound items (to use a term as neutral as possible) whose constitution is the foundation of the discipline born in France in museums, this article reveals the challenges which they provoked, and approaches the heritage process which transforms them into “intangible cultural informers”.

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