The fire now? A Meditation on Shattered Dreams of Racial Harmony

Fiche du document

Date

29 juin 2021

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0399-0346

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1957-7850

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Christiane Owusu-Sarpong, « The fire now? A Meditation on Shattered Dreams of Racial Harmony », Journal des africanistes, ID : 10.4000/africanistes.10470


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

A centuries-long history of displacement has connected Africa, Europe and America. Recent events demonstrate that, even though racism and segregation are now legally banned, basic human rights continue to be denied to people categorized as “black” the world over. This essay recalls the pan-African perspective which once united the powerful voices of African American Civil Rights activists and Diasporic intellectuals to those emerging from decolonizing Africa. It further shows that, since the 20th century pioneers’ dreams of Racial Harmony were shattered, the contemporary “black” (African American and African European) intelligentsia declares that, unless the Western “system of privilege” in place undergoes fundamental changes (including a rewriting of History), the anger felt by the mass of deprived people of color, tumbling down the statues of fallen heroes from a questionable colonial past, will inevitably lead to The Fire Now. But, drawing on positive memories from my life in Ghana and on inspirational autobiographies by writers and artists of diverse heritage, I prefer to join the ranks of Kwame Anthony Appiah’s “cosmopolitan humanists”, declaring: “We do not have to deal decently with people from other cultures and traditions in spite of our differences; we can treat others, decently, humanly through our differences”.

Une longue histoire migratoire relie depuis des siècles l’Afrique à l’Europe et aux Amériques. Des événements récents montrent que, même si le racisme et la ségrégation sont à présent bannis par la loi, des hommes et des femmes classés comme « noirs » continuent d’être privés de droits humains fondamentaux partout dans le monde. Cet essai rappelle la perspective panafricaine qui unissait autrefois les voix puissantes des activistes africains-américains des droits civiques et des intellectuels africains-américains en exil à celles émergeant d’une Afrique en voie de décolonisation. Il montre par ailleurs que, suite à l’effondrement des rêves d’harmonie raciale des pionniers du xxe siècle, l’intelligentsia « noire » (africaine-américaine et africaine-européenne) contemporaine déclare qu’à moins que le « système de privilèges » occidental en place ne soit remis en question (en particulier par une réécriture de l’histoire), la colère qu’exprime la masse défavorisée des gens de couleur en détruisant des statues de héros déchus d’un passé colonial répréhensible conduira inexorablement à la réalisation de la prophétie de Baldwin annonçant : « La prochaine fois, le feu ». Cependant, en m’appuyant sur des souvenirs positifs de ma vie au Ghana et en m’inspirant d’autobiographies d’écrivains et d’artistes s’interrogeant sur leur appartenance plurielle, je choisis de rejoindre le groupe des « humanistes cosmopolites » auxquels Kwame Anthony Appiah fait dire : « Nous ne sommes pas obligés de traiter décemment les gens d’autres cultures et traditions en dépit de nos différences ; nous pouvons traiter les autres, décemment, humainement à travers nos différences1. »

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en