Praise Song for the Good Woman : Islam and Gender in a Famous Senegalese Poem

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5 décembre 2014

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Marame Gueye, « Praise Song for the Good Woman : Islam and Gender in a Famous Senegalese Poem », Journal des africanistes, ID : 10.4000/africanistes.2294


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Résumé En Fr

The poem “Fatou Gaye” has been circulating in Senegal for three decades. Despite its fame, not much attention has been paid to its message and the implications it has in the politics of gender in Senegal. Composed by Eladji Gaye as a eulogy to his wife Fatou Gaye, the poem is both panegyric and sexist. While singing the praises of his wife, Gaye at the same time advocates the subordination of women based on his understanding of Islam. It this paper I look at how Gaye's line of thinking is a misreading of the Koran and shows how men have utilized the holy text in order to justify their sexism. However, the text contradicts Gaye's claim of male superiority by portraying Fatou as the backbone of the family and consequently the one with agency.

Le poème « Fatou Gaye » circule au Sénégal depuis trois décennies, mais malgré sa popularité, l'attention n'a pas été attirée sur son message et sur ses implications dans les aspects politiques des relations hommes-femmes au Sénégal. En tant que éloge funèbre composée par Eladji Gaye en mémoire de sa défunte épouse Fatou Gaye, le poème est à la fois panégyrique et sexiste. Tout en chantant les louanges de « sa Fatou », Gaye défend l'idée de la subordination des femmes dans le mariage, selon sa compréhension de l'Islam. Cet article s'appesantie sur la manière de penser de l'auteur qui, selon nous, est une lecture erronée du Coran dans le but d'instrumentaliser le texte saint pour justifier le sexisme des hommes. Nous montrons aussi que ce poème contredit la supériorité des hommes que Gaye semble affirmer, dans la mesure où il présente Fatou comme la force centrale de la famille et par conséquent son symbole.

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