7 juillet 2017
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Claire Lacombe, « Les archives sonores comme terrain d’investigations : l’exemple des xylophones fang », Journal des africanistes, ID : 10.4000/africanistes.3977
L’existence d’enregistrements de musiques traditionnelles collectés à la fin du XIXe siècle notamment sur cylindre de cire donne à l’ethnomusicologue d’aujourd’hui l’opportunité d’analyser ces musiques de tradition orale suivant une dimension historique. La complexité du travail diachronique expliqué ici sur la base des xylophones fang du Gabon collectés à différentes périodes, par différents collecteurs et dans des lieux différents tend à démontrer qu’une ethnomusicologie archivistique, bien qu’éloignée des tenants de la tradition, permet de déduire des informations essentielles sur un répertoire donné et constitue un terrain à part entière qui, dans le cas présent, renseigne tout à la fois sur les musiques pour xylophones fang, leurs fonctionnements et leurs évolutions comme sur les changements de la société fang elle-même.