Sites sacrés, patrimoine et identités en Afrique de l’Est : le cas de Rabai, Kenya

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16 mai 2018

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Marie-Pierre Ballarin, « Sites sacrés, patrimoine et identités en Afrique de l’Est : le cas de Rabai, Kenya », Journal des africanistes, ID : 10.4000/africanistes.4946


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Les forêts kayas de la côte kenyane doivent leur existence à la culture, aux croyances et à l’histoire des Mijikenda, groupe linguistiquement apparenté aux populations bantoues. Elles représentent un exemple intéressant de l’existence de formes traditionnelles de régulation sociale et d’usages rituels qui ont pu contribuer au maintien de la diversité biologique. Cet article s’intéresse aux kayas de Rabai, à 30 kilomètres de Mombasa, un site riche et hétérogène composé de plusieurs villages, de cinq collines boisées dans lesquelles sont célébrés de nombreux rituels, ainsi que d’un centre missionnaire fondé par la Church Missionary Society dans la seconde moitié du xixe siècle. Lorsqu’une politique nationale à leur égard se met en place, de nombreux acteurs interviennent dans le champ de la patrimonialisation de ces forêts. Lorsque, en 2008, trois d’entre elles ont été classées sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, les différents groupes qui y ont contribué ont accueilli cet événement comme un grand succès, tout comme les équipes scientifiques. Après avoir présenté les kayas comme espaces ritualisés, nous explorerons les mécanismes qui ont permis cette classification afin de montrer que la promotion patrimoniale révèle les intérêts parfois divergents de différentes catégories d’institutions et d’acteurs, notamment lorsqu’elle s’inscrit dans une économie touristique.

The kayas are natural forests that owe their existence to the culture, beliefs and history of the Mijikenda. They represent an interesting example of how traditional forms of social regulation and ritual uses may have contributed to the maintenance of biodiversity. This article focuses on the Rabai kayas, 30km from Mombasa : this site consists of several villages, five forested hills in which many rituals are performed, and a missionary centre founded by the Church Missionary Society in the second half of the nineteenth century. In the 1990s, the Kenyan government decided to offer legal support to protect the site ; from then on, a multiplication of stakeholders have been involved in the process of heritagization. In 2008, UNESCO inscribed three of the kayas on the World Heritage List, which was seen as a great success by the various actors involved, including the scientific teams. This article will offer a picture of the kayas as ritualized spaces, before exploring the mechanisms that allowed this classification. It will show how heritage reveals the competing interests of institutions and stakeholders, particularly when it results in issues relating to tourism and the economy.

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