8 avril 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0399-0346
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1957-7850
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Paul Stoller, « Storytelling, Rouch and the Anthropological Future », Journal des africanistes, ID : 10.4000/africanistes.5891
Je partirai ici de la valeur que Jean Rouch prêtait au passé de l’ethnographie pour élaborer une réflexion sur l’avenir de cette dernière. Dans les pages qui suivent, je cherche à savoir comment les nouvelles technologies numériques ont modifié le paysage des modes d’expression de l’anthropologie, et je tente de décrire brièvement l’impact épistémologique des médias sociaux et des technologies visuelles sur la description ethnographique. Pour conclure, je montre en quoi une application numérique, ou un mode de traitement technologique de l’information, est de peu de valeur s’il n’y a pas, d’abord, une histoire à raconter. De la qualité de cette histoire, et Jean Rouch aurait pu y insister, dépend la capacité d’un travail ethnographique à rester ouvert au monde.