Le visible saturé du Tratado llamado leche de la fe del príncipe christiano de Luis de Maluenda (1545)

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6 mars 2018

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Fabrice Quero, « Le visible saturé du Tratado llamado leche de la fe del príncipe christiano de Luis de Maluenda (1545) », L’Âge d’or, ID : 10.4000/agedor.1011


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Le Tratado llamado leche de la fe del príncipe christiano (1545) du franciscain Luis de Maluenda est un centon d’Écritures saintes et d’écrits théologiques et spirituels. Le texte dans son ensemble, et son très long prologue en particulier, regorge d’images verbales selon une tradition qui remonte aux Écritures. Leur rôle déborde celui d’illustration mentale d’une vérité invisible par un objet visible ou visualisable. Elles offrent, en premier lieu, un indispensable agrément pour la lecture. Il s’agit toujours, par ailleurs, de métaphores mortes, autrement dit de métaphores non originales que le discours de Maluenda s’ingénie à décoder jusqu’à arriver, sous les yeux du lecteur, à l’épuisement de tous les ressorts de l’analogie. Les images perdent ainsi toute capacité à stimuler son imagination et deviennent un instrument de contrôle de sa méditation. Associées à une étouffante promotion du magistère ecclésiastique, elles ont tout d’un remède à des hérésies qui, en ces années, font de la liberté et de l’autonomie du chrétien la condition de son épanouissement spirituel.

El Tratado llamado leche de la fe del príncipe christiano (1545) del franciscano Luis de Maluenda es un centón de Escrituras santas y de escritos teológicos y espirituales. El texto en su conjunto, y su muy largo prólogo de manera particular, rebosan de imágenes verbales, conforme a una tradición que se remonta a las Sagradas Escrituras. Su papel supera el de ilustrar, mentalmente, una verdad invisible gracias a un objeto visible o posible de visualizar. Ofrecen, primero, un imprescindible recreo para amenizar la lectura. Por otra parte, se trata siempre de metáforas muertas, es decir de metáforas que no son originales y que el discurso de Maluenda se empeña en descodificar hasta llegar, bajo los ojos del lector, al agotamiento de todos los elementos de la analogía. Pierden así las imágenes toda capacidad para estimular su imaginación y se convierten en un instrumento de control de su meditación. Asociadas a una agobiante promoción del magisterio eclesiástico, se asemejan mucho a un remedio a unas herejías que, en aquellos años, hacen de la libertad y de la autonomía del cristiano la condición de su realización espiritual.

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