6 mars 2018
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Ricardo Bedoya, « Miedo y memoria en el cine andino de horror », L’Âge d’or, ID : 10.4000/agedor.1220
Depuis 1996, des dizaines de films, de styles et de genres variés, ont été tournés dans les régions andines du Pérou. Il s’agit d’un phénomène inédit, la production cinématographique péruvienne, depuis l’époque du muet, s’étant principalement développée dans la capitale, Lima. Une partie importante de cette production relève du cinéma d’horreur, qui met en scène des histoires de monstres tirées de la tradition orale andine, en les dotant de caractéristiques singulières, propres au cinéma transnational. Ces représentations créent des liens étroits avec les spectateurs, qui y assistent dans des projections organisées dans des circuits parallèles, loin des multiplexes. De cet échange ressurgissent des peurs enfouies ainsi que des souvenirs du passé récent du Pérou, marqué par la violence la guerre civile (1980-2000).