Integridad moral y estética de Los olvidados

Fiche du document

Date

13 février 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2104-3353

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Román Gubern, « Integridad moral y estética de Los olvidados », L’Âge d’or, ID : 10.4000/agedor.1895


Métriques


Partage / Export

Résumé Es Fr

Aquí se reproduce el informe redactado para que la película Los olvidados fuera declarada “Memoria del mundo” por la UNESCO, enfatizando la denuncia sin complacencia que propone el film de una marginación social que no llega a ser redimida por el tradicional final feliz y da paso a una feroz representación de la violencia que acarrea. El informe identifica las fuentes culturales sobre las que se asienta la película, como la novela picaresca, el realismo literario e iconográfico de tradición española, así como la poética surrealista que le permite a Buñuel explorar los traumas inconscientes de los personajes detrás de las apariencias del realismo. La visión que elabora Los olvidados dista mucho pues de la versión optimista de la reeducación juvenil puesta en escena por el soviético Nikolai Ekk en Les Chemins de la vie (1931). Una reseña crítica permite evidenciar la importancia de los elogios que recibió la película detrás de las polémicas, justificando que se le proponga la calificación de “Memoria del mundo”.

Le texte ici reproduit est un rapport rédigé afin que le film Los olvidados soit déclaré “Mémoire du monde” par l’UNESCO. Il souligne la dénonciation sociale sans complaisance que propose le film d’une marginalité sociale qui ne se trouve pas rachetée par un traditionnel happy end, et donne lieu à une représentation féroce de la violence qu’elle engendre. Le rapport identifie les sources culturelles sur lesquelles se fonde le film, comme le roman picaresque, le réalisme littéraire ou iconographique de tradition espagnole, ainsi que la poétique surréaliste qui permet à Buñuel d’explorer les traumatismes inconscients de ses personnages derrière les apparences du réalisme. La vision qu’élabore Los olvidados est bien loin de la version optimiste de la rééducation des jeunes mise en scène par le soviétique Nikolai Ekk dans Le Chemin de la vie (1931). Un passage en revue de la réception critique du film permet de mettre en évidence l’importance des éloges qui lui ont été faits par-delà les polémiques, justifiant ainsi que l’on propose de lui attribuer la qualification de “Mémoire du monde”.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en