15 janvier 2020
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Viviana Birolli, « Machines textuelles, machines urbaines », L’Âge d’or, ID : 10.4000/agedor.3458
L’article traite du rapport entre le futurisme et la machine depuis deux axes thématiques : dans une première partie, il s’intéresse aux racines, à la fois littéraires et journalistiques, du topos de la machine dans l’œuvre de Marinetti, à l’origine d’un mythe fondateur qui influencera de manière durable tous les aspects et les domaines de la « reconstruction futuriste de l’univers » promue par les futuristes. À la lumière de ce projet de métamorphose moderne et artificielle de l’ensemble du réel, touchant à la fois à l’homme, à ses pratiques, à sa sensibilité et à son lieu de vie, la deuxième partie se consacre à une étude du rôle de la machine dans les manifestes de l’architecture futuriste d’Umberto Boccioni et Antonio Sant’Elia : de la conception d’une ville nouvelle pour des hommes nouveaux à la théorisation d’un nouveau point de vue dynamique pour décrypter le monde, la machine s’y configure comme une métaphore globale, à la fois symbole et moteur, contenant et contenu de modernité.