6 mars 2018
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Paul-Henri Giraud, « « Pruebas de lo invisible » : sur quelques photographies de Manuel Álvarez Bravo », L’Âge d’or, ID : 10.4000/agedor.891
« Si tu veux voir l’invisible, observe soigneusement le visible », dit le Talmud. Le photographe mexicain Manuel Álvarez Bravo (1902-2002) aimait à citer cette phrase, et il ajoutait : « l’invisible est toujours contenu dans l’œuvre d’art, qui le recrée. S’il ne peut être vu en elle, l’œuvre d’art n’existe pas ». On pourrait illustrer ces affirmations avec beaucoup de photographies de don Manuel. Le présent article étudie plus particulièrement celles où les notions de vision, de viseur et de visite se trouvent explicitement signifiées par le titre. C’est le cas de quelques images classiques (Muchacha viendo pájaros, 1931 ; Caja de visiones, 1938) ou moins connues (La visita, 1935 ; Panteón, visitación, 1934-1965 ; No ves, 1994).