La réception du calendrier républicain dans les campagnes du Haut-Doubs. Quels enseignements ?

Fiche du document

Date

1 septembre 2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0003-4436

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1952-403X

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Danièle Pingué, « La réception du calendrier républicain dans les campagnes du Haut-Doubs. Quels enseignements ? », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.4000/ahrf.11221


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The reception of the revolutionary calendar in the countryside of the district of Pontarlier (Doubs), a small region highly insulated and strongly attached to the catholic religion, allows us to measure the possible impact of the "cultural revolution of the year II" in remote places of France at the time. This study is based on the use of three indicators: the use of dates in the local official acts, the respect or not for the decadi and the choice of first names for the new borns. If the new formulation of the dates was adopted with a delay more or less by the administrators, it is noticeable that the population offered a veritable resistance to the decadi and had practically no recourse to revolutionary first names. However, this attitude was not perceived either by persons or by the authorities themselves as a manifestation of opposition to the Revolution on the whole.

La réception du calendrier révolutionnaire dans les campagnes du district de Pontarlier (Doubs), petite région très enclavée et très attachée à la religion catholique, permet de mesurer la pénétration éventuelle de la « révolution culturelle de l’an II » dans la « France profonde » d’alors. L’étude repose sur l’exploitation de trois indicateurs : la formulation des dates dans les actes officiels locaux, le respect ou non du décadi et le choix des prénoms des nouveaux-nés. Si la nouvelle formulation des dates est adoptée avec plus ou moins de retard par les administrateurs, on constate que la population oppose une véritable résistance au décadi et ne recourt pratiquement pas aux prénoms révolutionnaires. Toutefois, cette attitude n’est perçue ni par les Intéressés, ni par les autorités elles-mêmes comme une manifestation d’opposition à la Révolution dans son ensemble.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en