Le colonel Medina Galindo, la province indienne de Riohacha et la révolution néogrenadine (1792-1814)

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13 décembre 2011

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Gutiérrez Ardila Daniel, « Le colonel Medina Galindo, la province indienne de Riohacha et la révolution néogrenadine (1792-1814) », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.4000/ahrf.12111


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Qu’est-ce qu’une révolution ? Sans aucun doute, l’un des traits essentiels qui distinguent ce phénomène politique d’une simple émeute, d’un soulèvement ou d’une insurrection réside dans son incidence, qui s’étend même aux territoires restant a priori étrangers au mouvement, lesquels, de manière paradoxale et inopinée, finissent par être le théâtre de manifestations issues, dans une certaine mesure, des fondements des troubles frappés d’anathème. À partir de l’étude des répercussions de la transformation politique de 1810 dans le très fidèle gouvernorat de Riohacha, le présent article voudrait s’attacher à montrer que la révolution néogrenadine s’étendit insidieusement à l’ensemble de la vice-royauté, et que, pour avoir une idée plus claire de ce phénomène, il est très important de prêter aussi attention aux provinces qui sont restées alors sous l’orbite de la Régence. Alors qu’elles sont d’ordinaire considérées dans les histoires de la révolution néogrenadine comme des obstacles ou des frontières, il est temps d’observer plutôt en elles le curieux aspect qu’elles offrent du mouvement indépendantiste. De même nous intéresserons-nous au rapport que gouvernants et gouvernés entretenaient en Riohacha à la veille de la crise monarchique, en y voyant peut-être une clé permettant de comprendre tout aussi bien les raisons de la fidélité que celles de la rupture.

What is a Revolution ? Without doubt, one of the essential traits distinguishing this political phenomenon from a simple riot, or an uprising, or an insurrection lies in its effect on territories remaining generally foreign to the movement ; paradoxically and unexpectedly, these areas end up being affected by the movement itself. By examining the repercussions of the political transformation of 1810 in the loyal governorate of Riohacha, this article aims to show that the revolution in Neo-Granada insidiously extended to the entire viceroyalty. To have a clearer idea of this phenomenon, it is important to study the provinces that remained in the orbit of the Regency. While these are usually considered in the histories of the Revolution of Neo-Granada as obstacles or limits, it is necessary to observe in them the curious dimension they offer to the movement for independence. Similarly, the relationship between rulers and ruled in Riohacha on the eve of the crisis of the monarchy, itself a key, perhaps, to understanding the reasons for its loyalty and those of rupture will be addressed.

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