Opinion publique et Gouvernement royal au Danemark face à la Révolution française (1789-1799)

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20 avril 2004

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David Fumex, « Opinion publique et Gouvernement royal au Danemark face à la Révolution française (1789-1799) », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.4000/ahrf.851


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Les événements révolutionnaires français ont produit quelque écho au Danemark, monarchie absolue où règne une liberté d’expression assez large. Le débat politique s’en trouve alors singulièrement vivifié. Mais le gouvernement royal veille à limiter ce débat à des limites acceptables pour lui. Toute atteinte à l’absolutisme danois est passible des tribunaux. Au début de la Révolution française, le ton dominant à Copenhague est celui de la bienveillance parmi les esprits réformateurs proches du gouvernement. L’enthousiasme gagne les auteurs plus libéraux. La proclamation de la République et l’exécution de Louis XVI provoquent une fracture parmi les sympathisants de la Révolution. Les réformateurs rejettent en bloc l’événement tandis que les libéraux radicalisent leurs propos et le talent polémique de M.C. Bruun et P.A. Heiberg fait mouche. La capitale est aussi touchée par quelques mouvements populaires. La justice royale fait alors son œuvre. Finalement, le gouvernement royal clôt le débat public par une ordonnance du 27 septembre 1799 qui met fin à la liberté d’expression.

Public Opinion and Royal Government in Denmark Confronted with the French Revolution (1789-1799) French revolutionary events had their impact on Denmark, an absolute monarchy marked by a fair degree of freedom of expression. The political debate became more lively as a result. But the royal government took pains to contain that debate within seemly limits. Any attack on Danish absolutism became a chargeable offence. At the outset of the French Revolution, the mood that dominated in Copenhagen was one of benevolence in the reforming circles close to the government. More liberal authors succombed to the enthusiasm. The proclamation of the Republic and the execution of Louis XVI led to a split among those sympathetic to the Revolution. The reformers rejected the event completely, while the liberals radicalized their discourse and the polemical talents of M. C. Bruun and P. A. Heiberg hit their mark. The capital was also affected by popular unrest. Royal justice then came into its own. Finally, the royal government closed the public debate with its ordinance of 27 September 1799 ending freedom of expression.

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