L’« histoire de si » et l’« histoire des faits ». Quelques perspectives de recherche à propos de l’historiographie italienne sur la période révolutionnaire, 1948-2000

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7 janvier 2013

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Eugenio di Rienzo, « L’« histoire de si » et l’« histoire des faits ». Quelques perspectives de recherche à propos de l’historiographie italienne sur la période révolutionnaire, 1948-2000 », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.4000/ahrf.863


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Ce travail est un essai de synthèse sur l’historiographie italienne de l’après-guerre. Au début des années 1950, l’interprétation gramscienne du Risorgimento prenait la place de l’historiographie politique des années 1920 et 1930. La lecture fortement idéologique des Quaderni de Gramsci amenait à une interprétation de la Révolution française en tant qu’avancement du communisme. Dans la même période, le renouveau de l’historiographie politique traditionnelle portait à une critique de l’attention excessive dédiée au moment extrême de la Révolution, aux dépens d’une étude du « jacobinisme » majoritaire composé surtout par des représentants de la bourgeoisie éclairée. Dans ce cadre, Rosario Romeo et Renzo de Felice reprenaient la grande leçon historiographique de Gioacchino Volpe. Avant Furet, l’historiographie italienne composait sa propre critique de la Révolution française, qui arrivait à démanteler le paradigme monolithique du « jacobinisme » italien, édifié par Armando Saitta.

A “History of Ifs” and a “History of Facts”: Some Research Perspectives on Italian Historiography of the Revolutionary Period, 1948-2000. This work attempts a synthesis of post-war Italian historiography. In the early 1950s, Gramsci’s interpretaion of the risorgimento superseded the political historiography of the 1920s and 1930s. The highly ideological reading of Gramsci’s Quaderni led to an interpretaion of the French Revolution as an advance of communism. At the same period, the renewal of traditional political historiography resulted in a critique of the excessive attention paid to the extreme moment of the Revolution, at the expense of a study of mainstream “jacobinism” largely made up of representatives of the enlightened bourgeoisie. In this context, Rosario Romeo and Renzo de Felice returned to the great historiographical teaching of Gioacchino Volpe. Before Furet, Italian historiography drew up its own critique of the French Revolution, successfully dismantling the monolithic paradigm of Italian “jacobinism” constructed by Armando Saitta.

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